Selon l’AFP, la petite ville d’Altötting en Bavière a découvert dans ses archives une photographie de Constance Mozart (1762-1842) datant d’octobre 1840. On peut y voir la veuve Mozart, âgée de 78 ans, en compagnie de membres de la famille du compositeur Max Keller dont on fêtait alors le 70e anniversaire. Il s’agirait d’une copie du daguerréotype original – procédé inventé en 1839, fixant l’image sur une plaque de cuivre argenté. Des experts ont validé l’authenticité de cet unique cliché de Constance Mozart, qui devait mourir deux ans plus tard, et qui aura survécu 51 ans au compositeur disparu en 1791.
Il n’y a rien à ajouter… Voici la photographie en question:
Mise à jour (25 novembre 2020)
Il n’y a pas de consensus et certains spécialistes en contestent l’authenticité. Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Constance_Mozart#Photographie_contest%C3%A9e
Intéressant témoignage historique ! Le daguerréotype est d’une qualité remarquable. D’un point de vue esthétique, on ne ferait pas mieux aujourd’hui
Le pire c’est que la brave dame , bien des années auparavant, faisant un jour le ménage fit tomber le plâtre du masque mortuaire de Mozart. Le voyant ébréché, elle le jeta.C’était le seul témoignage "iconographique" autre qu’un portrait qui existait sur Mozart , le seul qui pouvait nous parler d’une certaine véracité physique du compositeur de génie. Exit le génie, il nous reste donc la peu géniale Constance! Sic transit Gloria Mundi
Si c’est pour dire une ânerie pareille, mieux valait se taire cher El Gilou. Constance Mozart était une femme de valeur et seuls les ignorants continuent de la calomnier ; c’est à elle que l’on doit le bonheur de connaître – presque – toutes les oeuvres de Mozart, elle qui a su les conserver et les distribuer ; elle est montée sur scène pour chanter ses opéras ety gagner de l’argent après la mort de son Wolfie.
Quant au masque, un auteur du nom de Duquesnoy explique bien dans son ouvrage que le masque n’a pas été jeté simplement parce qu’il était ébrèché. Il était usé parce qu’elle dormait avec !!! Il a été cassé, mais celui qui avait réalisé ce masque en possédait l’original (l’homme qui s’est marié avec la fiancée Brunswick de Beethoven, un certain Muller).
C’est dommage de salir des âmes qui ne peuvent plus se défendre. Constanze n’avait peut-être pas le génie de son mari, mais elle n’a jamais prétendu le contraire. Renseignez-vous mieux sur les gens que vous calomniez !
Merci, vous ne pouviez pas mieux dire!!!
C’est d’un fou!!! je parle d’une seule chose sur laquelle je reviendrai d’ici quelques temps et je reçois sur le dos tous l’hagiographie de la brave dame que je connais bien… Pas de chance, Ramina et Thanatos!
Bon dès que j’ai du temps pour cela je reprendrai point par point ce que dit Ramina et… Isabelle Duquesnoy par la même occasion .. souvent frappé au coin du bon sens (en ce qui concerne Mme Duquesnoy) et dans la même proportion portée vers l’interprétation la plus forcée quoique plausible. Comme d’autres…
A plus tard!
Bon… alors… chose promise chose due… Constance Mozart et les calomnies…
Si Konstanz n’a pas été l’horrible mégère que l’on a dit il reste bien des zones d’ombres. Les 2 tomes de Mme Dusquenoy, s’ils ont eu pour mérite de rétablir quelques lumières dans certains recoins n’en reste pas moins UNE FICTION Ramina et Thanatos!!! UNE FICTION. Argumentée, certes mais une fiction. Isabelle Dusquesnoy n’est pas une musicologue mais se recherche fut sérieuse, au point que tous les aspects de la vie de Konstanz qu’elle réhabilite, elle ne manque jamais de le faire savoir par des notes indubitables citant les sources dans une logique innébranlable et convaincante.
Rien de tout cela pour le fameux masque. L’idée que le masque fut usé par les nombreuses pratiques sexuelles auxquelles la veuve le soumit ( puisque c’est bien de cela qu’il s’agit dans cette fiction) sont la marque d’un esprit romanesque mais quelque peu attentif aux recettes sures d’un produit littéraire vendeur… En clair, jamais la belle Isabelle n’argumente ce propos-ci par des notes de recherches historiques. La brisure du masque ( et sa mise au déchet) due à la maladresse du plumeau de Konstanz est exposé par des musicologues des plus sérieux qui sont Jean et Brigitte Massin, pour ne citer qu’eux . Quant au comte Deym ( alias Muller) s’il réalisa effectivement le masque mortuaire rien ne prouve qu’il en garda un exemplaire: Mozart n’était pas si important que cela en 1791… Et le cabinet des curiosités du comte s’occupait plutôt des puissants et des grands …
Ramina et Thanatos, à vouloir jouer les redresseurs de torts, vérifier sérieusement vos sources et ne prenez pas des vessies pour des lanternes. Quand il est marqué en toute lettre sur la couverture "roman" cela ne signifie pas travail de recherche scientifique. Mais bon, faut-il encore prendre le temps de lire vraiment et savoir que la culture ne s’alimente pas dans Voici et Gala même si cela a les dimensions d’une superbe et agréable fiction… Dont je le concède, la lecture est plus aisée qu’une ouvrage un peu plus sérieux et souvent rébarbative…
elle aura survécu 49 ans, et pas 51…
Si on reflechit un peu il me semble que cette femme a fait preuve d’un "étonnant" voir douteux bon sens en vendant immédiatement les partitions de Wolfgang apres sa mort . Lui meme cherchait a les vendre depuis un certain temps.Sans parler de son tres rapide remariage!
Photographie frauduleuse :
Une copie carton d’un daguerréotype allégué d’un groupe familial, censément pris à Altötting en Bavière en 1840, a répandu la rumeur d’y inclure Constanze Mozart âgée de 78 ans. Les érudits mozartiens connaissent la photographie depuis des décennies, cependant, et son authenticité a effectivement été contestée, car l’image fut certainement prise avec une courte exposition ce qui pour des raisons techniques n’était pas encore possible en 1840. En outre, une érudite Mozartienne enfin, Agnes Selby, auteur de Constanze, Mozart’s beloved (Constanze, L’Aimée de Mozart), établit qu’il n’y a absolument aucune possibilité que Constanze puisse avoir voyagé pour rendre visite à Maximillian Keller durant la période où la photographie fut prise, car ayant de l’arthrite l’estropiant.
Source : Wikipédia
pour la photo et Constanze,Agnes Selby remet les pendules a l’heure,mais aussi un peu R Landon et de Nysse.Constanze etait l’epouse parfaite pour mozart et la famille Weber aussi.Tout les biographes ont ecrit a coté de la plaque depuis 200 ans!Selby rectifie, et son livre est la reference au Mozarteum! Leopold et Nannerl ont fait du mal et schlichtergroll aussi:Lisez en (anglais)et vous comprendrez!! tout est revu!
Je crois qu’il y a une erreur d’interprétation. Constance Mozart, si c’est bien elle, ne saurait être, comme cela a été dit, et comme semble en témoigner le gros plan, à gauche de la photo. En réalité, elle est sans doute à gauche de Max Keller, donc à droite de la photo.
Si Constance Mozart est sur cette photo, il me semble que c’est donc la personne assise à côté de Keller et portant un châle à carreaux.
Ce qui m’incite à penser cela repose sur deux choses :
La personne que l’on montre en gros plan, avec des cheveux sombres, ne saurait avoir 78 ans… Keller, à l’occasion de cette photo, fêtait lui-même ses 70 ans, et on voit que la dame assise à ses côtés et plus âgée encore…
De plus, Mozart, en 1840, rayonnait déjà de la gloire que nous lui connaissons aujourd’hui. Pour Keller, élève de Michael Haydn, collègue et ami de Mozart à Salzbourg, c’était sans doute un honneur immense d’avoir Constance Mozart à ses côtés. Il me semble donc naturel qu’elle occupe une place de choix sur la photo, au centre, à côté du héros du jour, et non reléguée sur le côté, presque à l’écart.
Etrangement, nous aimerions tous que cette photo soit authentique… même si cela n’apporterait rien à personne, ni à Mozart, ni à la musique, et peut-être, sans doute, rien à Constance elle-même… Pourtant, rêvons un peu…
c’est un faux.
Bonjour LeopoldM,
Pourriez-vous étayer votre commentaire avec une source ?
J’ai mis à jour l’article pour mentionner le fait que l’authenticité est contestée.